Alors que des milliers de personnes font la queue chaque jour pour des selfies, la vasque olympique restera-t-elle un élément du paysage urbain de Paris ?


PARIS, 11 août — La vasque olympique s’élevant chaque nuit au-dessus de Paris sous un immense ballon est devenue un spectacle si populaire qu’elle pourrait devenir un élément permanent de la Ville Lumière.

La version unique de la flamme olympique, située dans le jardin des Tuileries entre le musée du Louvre et l’obélisque de la Concorde, est l’une des nombreuses innovations des Jeux de cette année.

L’anneau de flammes de sept mètres (23 pieds) n’est pas réellement du feu, mais est constitué de nuages ​​de brume éclairés par des rayons LED, construits par l’entreprise énergétique française EDF et alimentés par une électricité 100 % renouvelable.

Chaque soir, au coucher du soleil, il est emporté dans le ciel pendant deux heures par un ballon à hélium de 30 mètres, recouvert d’une peinture satinée réfléchissant la lumière.

Les 10 000 créneaux quotidiens pour le voir s’élever de près ont été réservés jusqu’à la fin des Jeux dimanche, et il reviendra pour les Jeux paralympiques à la fin du mois.

La « vraie » flamme olympique, transportée de Grèce en France, est installée à quelques pas du chaudron dans une lanterne abritée par une vitrine.

Aujourd’hui, de nombreux hommes politiques envisagent de faire du chaudron un ajout permanent au paysage urbain de Paris.

La décision appartient au gouvernement du président Emmanuel Macron. Il a déclaré aux journalistes la semaine dernière que cette idée « serait un rêve pour beaucoup de gens » et que son équipe « examinerait tout cela en temps voulu ».

C’est une idée lancée par la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui a déclaré à la télévision France 2 qu’elle était « très désireuse » de la conserver.

“Ce n’est pas moi qui décide puisque c’est sur le site du Louvre, qui appartient à l’Etat. J’ai donc écrit au président”, a-t-elle expliqué.

Cela a déjà suscité une certaine concurrence, la responsable de la région parisienne, Valérie Pécresse, suggérant qu’il pourrait être déplacé vers le parc de La Villette, à la limite de la ville, s’il ne peut pas rester aux Tuileries.

L’immense popularité du nouveau monument — avec des milliers de personnes venant chaque jour pour des selfies — a été une surprise pour son concepteur, Mathieu Lehanneur.

« Cela me touche profondément, ce à quoi je ne m’attendais pas, ou du moins pas à ce point », a-t-il déclaré à l’AFP.

« C’est un coucher de soleil inversé : le rituel et l’élévation quotidienne du soleil olympique. L’adhésion a été immédiate. Nous l’avions pensé et conçu pour qu’il soit absolument recyclable après les Jeux et nous envisageons maintenant une destinée à long terme pour lui », a-t-il ajouté. — AFP



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