Anastasia, peut-être la femme la plus mystérieuse du monde, vit avec sa famille dans les forêts profondes de Sibérie depuis des générations, mais connaît le passé et le présent du monde civilisé. Ils n’ont pas d’abri, peu de vêtements et aucune réserve de nourriture. Ils sont les descendants des groupes ethniques qui vivent ici depuis des milliers d’années et représentent une civilisation très différente.
Elle est devenue célèbre après que Vladimir Megre, un entrepreneur et auteur russe, a écrit sur leurs rencontres dans la nature sauvage de Sibérie dans « Anastasia » (1996), le premier volume d’une série de livres intitulée « Les cèdres sonnants de Russie ».
Anastasia avait un style de vie légendaire et n’avait jamais à se soucier de la nourriture et des vêtements, car les écureuils lui offraient de la nourriture, les loups jouaient avec elle et les ours la gardaient au chaud la nuit. Elle n’avait ni maison ni propriété et vivait seule, mais il y avait une force qui prenait soin d’elle de toutes les manières possibles. Elle se considérait comme la femme la plus heureuse du monde. Son merveilleux mode de vie naturel dit aux gens qu’on peut vivre plus merveilleusement sans Internet et que le bonheur n’est jamais en dehors de soi.
Pas besoin de vêtements chauds
Comparé aux femmes urbaines qui « manquent toujours de vêtements », les vêtements d’Anastasia se comptent sur les doigts d’une main. Elle n’avait pas de garde-robe et n’avait pas à se soucier de la façon de les assortir. Elle ressentait même la chaleur et le froid différemment des autres. En hiver, une amie lui a demandé : « Pourquoi n’as-tu pas froid ? » Elle a répondu : « Parce que si je m’enveloppe toujours dans des vêtements et que je vais dans des endroits abrités pour éviter les gens, mon corps perdra progressivement sa capacité à s’adapter à l’environnement. Mon corps n’a pas perdu cet instinct, donc je n’ai pas besoin de vêtements spéciaux. »
Comment Anastasia a obtenu sa nourriture des écureuils
Anastasia estime que « le monde a été créé dès le début pour que les gens n’aient pas besoin de gaspiller leur énergie mentale à essayer de trouver de la nourriture ou à en avoir envie. Manger devrait être comme respirer. Il n’est pas nécessaire d’avoir envie de nourriture et de laisser l’esprit se distraire. Le créateur laisse cela à d’autres êtres pour que l’homme puisse vivre pleinement ses talents. »
Anastasia a grandi avec du lait maternel, mais aussi avec le lait d’autres animaux. Elle ne se soucie pas des heures de repas formelles, elle ne s’assoit jamais pour bien manger, elle se contente de cueillir des fruits ou des jeunes feuilles dans sa bouche en marchant et vaque à ses occupations. Elle mange des noix de cèdre, des brins d’herbe, des baies et des champignons shiitake séchés.
Elle ne ramassait pas elle-même les noix de cèdre et les champignons, elle ne stockait pas de nourriture ni ne se préparait pour l’hiver. De nombreux écureuils des environs l’attendaient. Chaque fois qu’Anastasia agitait ses doigts, les écureuils des environs se précipitaient pour sauter sur sa main tendue pour lui donner une noix de pin pelée ; quand Anastasia se baissait et tapotait ses genoux ou l’herbe sur le sol, un bruit était émis par les écureuils qui lui apportaient les champignons shiitake séchés et d’autres aliments stockés.
Anastasia a dit qu’elle ne les avait pas dressés, mais que leur comportement pouvait être considéré comme naturel et que la mère écureuil enseignerait et ferait une démonstration aux jeunes écureuils.
Dormir dans la forêt
Quand la nuit tombe, Anastasia va dormir dans une cachette que les animaux de la forêt ont aménagée, généralement une grotte. S’il fait chaud, elle dort directement sur l’herbe. La première chose qu’elle fait à son réveil est de saluer avec enthousiasme le lever du soleil, de toucher les feuilles fraîchement crachées à la cime des arbres et les jeunes pousses qui sortent du sol. Sa relation avec le monde animal qui l’entoure est similaire à notre relation avec nos animaux de compagnie. De nombreux animaux viennent assister au défilé matinal d’Anastasia. Ils ne prendront pas l’initiative de s’approcher d’elle, mais dès qu’elle établit un contact visuel ou un petit geste, l’un des chanceux courra rapidement à ses pieds.
Anastasia se plongeait dans un état méditatif toute la journée, simulant des situations passées, présentes et futures qui pourraient se produire dans la vie. Elle avait une mémoire étonnante et une intelligence extraordinaire. Elle recueillait les expériences de vie de nombreuses personnes depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, puis utilisait ces expériences pour déduire l’avenir afin d’aider les autres. « Le passé et l’avenir sont presque la même chose, seule l’apparence est différente, mais les éléments fondamentaux restent les mêmes pour toujours », a-t-elle déclaré. « Par exemple, les objets et les vêtements du quotidien utilisés par les gens il y a 1 000 ans sont les mêmes qu’aujourd’hui. C’est différent, mais ce n’est pas l’essentiel. Il y a 1 000 ans et aujourd’hui, les gens sont les mêmes et ont les mêmes émotions, quelle que soit l’époque. »
Rencontre avec Vladimir Megre
Vladimir Megre est né en Ukraine le 23 juillet 1950. Il a vécu indépendamment de chez lui à l’âge de 16 ans. Au milieu des années 1980, il était président de la Association interrégionale des entrepreneurs sibériens. Lors d’un voyage, il rencontre Anastasia, de la taïga sibérienne, une rencontre qui va changer sa vie. À son retour, à la demande insistante d’Anastasia, Megre écrit un livre sur son expérience de trois jours dans la taïga.
Au début, en raison de la simplicité de l’écriture, aucune maison d’édition n’a voulu publier le livre de Megre, il a donc dû le vendre seul dans la station de métro. Cependant, de manière inattendue, de nombreuses personnes ont acheté plusieurs exemplaires pour les distribuer à leur famille et à leurs amis après avoir lu le livre, et les exemplaires ont été rapidement vendus.
Après cela, il a continué à rencontrer Anastasia et a écrit successivement une série de livres, qui sont devenus des œuvres célèbres en Russie, avec plus de 11 millions d’exemplaires vendus et traduits dans plus de 20 langues à travers le monde. Anastasia n’est pas seulement l’aventure personnelle de Megre – son histoire a touché le cœur de millions de personnes et a éveillé le désir d’une coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature. Il existe aujourd’hui des centaines d’établissements écologiques en Russie et des dizaines de milliers de maisons écologiques dans le monde grâce à ces livres.